Utilisée dans 38% des cas en 2020, et avec un préjudice global qui s'élève à plus de 485 millions d’euros entre 2010 et 2016 en France, la fraude au président fait partie des techniques d'escroqueries les plus dangereuses pour les entreprises.
Le principe est pourtant simple : l’escroc appelle un salarié en se faisant passer pour un dirigeant ou collaborateur haut placé de l’entreprise, et demande l’exécution immédiate d’un virement. Le motif est bien évidemment confidentiel et la demande extrêmement urgente.
Si la technique est aujourd’hui connue, peu d’entreprises se protègent réellement de cette menace. Pourtant la clé de succès pour se prémunir réside dans la maîtrise des données tiers et la systématisation des contrôles de RIB.
Les fraudes au président peuvent parfois être très lourdes et les conséquences désastreuses. J'ai notamment en tête, une entreprise qui s'est fait fraudé 1,6 M€. Parce qu'elle manquait de trésorerie, elle fut mise en liquidation judiciaire et envoya 44 personnes au chômage [...] sans parler de la culpabilité pouvant être très forte pour le professionnel.
La lutte contre la fraude impose une vigilance accrue : dès lors, les données et opérations se doivent d’être sécurisées, vérifiées et contrôlées à chaque étape de la chaîne de paiement. En complément du contrôle humain, une solution automatique offre alors une protection permanente et complète. Connectés, dynamiques et régulièrement mis à jour… Ces nouveaux logiciels deviennent vite essentiels dès lors qu’ils ont été adoptés par l’entreprise.
Ces dernières années, les entreprises ont été la cible de nombreuses fraudes au président. En 2018, le groupe Pathé s'est vu escroqué 19 millions d'euros. Plus récemment, c'est au tour de la CDER, de faire les frais d'une arnaque au président avec pour préjudices plusieurs millions d'euros.
Dans 100% des cas, ces fraudes sont arrivées en raison de processus manuels en place.
Un contrôle de RIB prend en moyenne 30 minutes et les équipes opérationnelles ne sont pas en mesure de contrôler l'exhaustivité de leurs données tiers. Chronophage pour les équipes et faillibles, les procédures manuelles ne sont plus un rempart suffisant contre la fraude au président.
Bien que la formation et les contrôles manuels permettent de renforcer la sécurité, ces derniers sont faillibles et insuffisants. La majorité des fraudes a lieu le vendredi et en période de vacances lorsque les collaborateurs sont moins vigilants ou les référents absents.
Trustpair, solution de contrôle basée sur l’intelligence artificielle, permet de vérifier automatiquement l’absence de fraude et d’anomalie sur chaque paiement avant envoi à la banque.
Trustpair vous assure le suivi continu du référentiel fournisseurs et alerte de toute anomalie. Ces vérifications peuvent également être effectués en dehors de vos outils habituels. Par exemple : dans le cadre d’un virement urgent.